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Rouge Sang

Il était une fois une petite fille qu’on appelait…le petit chaperon rouge.

Orpheline de père et de mère, elle s’était enfuie d’un sinistre pensionnat, et s’était réfugiée dans une pauvre masure en pleine forêt qu’elle avait peu à peu aménagée pour y vivre comme une princesse.

Très habile de ses mains et fort créative, elle tirait profit de toutes les richesses de la forêt ! Pour se nourrir, les plantes, champignons, baies n’avaient plus aucun secret pour elle et ses repas (bio-végane-équilibrés) auraient fait pâlir n’importe quel cuisinier. Un astucieux tressage de branches recouvert de mousse lui servait de couche. Les feuilles d’automne séchées puis assemblées composaient ses vêtements dont la fameuse cape d’un rouge flamboyant réalisée à partir de feuilles d’érable, et qui lui avait valu le nom de petit chaperon rouge.

Chaque jour elle partait explorer cette vaste forêt et elle avait peu à peu fait la conquête de tous ses habitants : le cerf qui lui servait de monture lors des grandes excursions , le sanglier qui venait en famille et la laissait jouer avec les petits, les lapins qui l’invitaient à leurs rondes nocturnes secrètes, la chouette qui jouait volontiers à cache-cache avec elle « hou hou ». Tous sauf un : le loup !

LIBRE il était, LIBRE il resterait ! Il se méfiait plus que tout de ces bipèdes qui avaient réduit en esclavage ses lointains cousins, les misérables chiens. Piqué par ce rejet, le petit chaperon rouge cherchait par tous les moyens à entrer en contact avec lui, sans résultat ! Jusqu’au jour où la chance lui sourit. Au retour d’une grande promenade, elle entendit soudain un gémissement et finit par trouver un jeune loup pris au piège. Avec une patience infinie elle parvint à l’approcher et à ouvrir la mâchoire qui broyait sa patte. Mais le loup, aussitôt libéré et quoique blessé, s’enfuit aussitôt, laissant le petit chaperon rouge dépité et amer.

Cependant quelques temps plus tard, ouvrant sa porte de bon matin, quelle ne fut pas sa surprise de voir à quelque distance un loup. Elle fit comme si de rien n’était et vaqua à ses occupations. Au bout d’un moment il s’esquiva mais à partir de ce jour il revint régulièrement l’observer de loin, sans jamais s’approcher cependant.

Le petit chaperon rouge, oubliant un peu vite son joug passé, était fort contrariée de cette distance et cherchait à toujours à l’apprivoiser.

Or arriva un hiver fort rigoureux qui fit fuir ou mourir un grand nombre d’animaux. Le petit chaperon rouge fut elle aussi prise au piège, souffrant du froid et de la famine. A sa grande surprise le loup n’avait pas fui et continuait à l’honorer de ses visites. Ne pensant plus qu’à sa survie, elle conçut alors un plan pour l’attirer chez elle.

Ayant appris l’usage des plantes, elle connaissait tous leurs effets. Elle confectionna alors une friandise qui pourrait attirer le loup et la déposa non loin de l’endroit où il avait coutume de s’installer. Effectivement il vint et trouvant la friandise, il la mangea et quelques secondes plus tard, tomba raide mort.

Aussitôt le petit chaperon rouge se précipita et armé d’un grand couteau, elle entreprit de le déshabiller. Rouge oui elle l’était toujours mais rouge du sang du loup qu’elle se mit à découper puis à dévorer, rendue à sa nature sauvage.

C’est depuis lors que la femme porte en elle la culpabilité d’avoir mangé le loup et non la pomme comme une autre légende le laisse entendre. Et c’est depuis ce temps que l’homme joue au loup-garou.

Pas d’peau !

Louloutte était une adorable petite louve que toute la meute aimait, rien qu’à la voir, et plus que tous sa grand-mère, à qui elle ressemblait comme deux gouttes d’eau. La meute de loups vivait tout en haut de la montagne du Mont Pelé, où ils avaient balisé leur piste en urinant pour marquer les limites de leur vaste territoire vital. Pour les loups vieillissants, il était préférable de rester vivre plus bas dans la montagne, parce qu’ils n’avaient plus la force de résister au froid et l’énergie d’aller jusqu’en haut pour rentrer chez eux.

Cette montagne ne s’appelait pas « Pelé » parce qu’elle était dénudée, non !! Simplement il faisait un froid de canard, et les loups qui vivaient là avaient par conséquent une fourrure, pour résister au froid, absolument magnifique avec de longs poils brillants, et d’une couleur unique au monde, allant du noir au rouge. D’ailleurs Louloutte avait hérité de sa grand-mère et de sa mère, d’une somptueuse robe d’un rouge vif, très prisée par les hommes parce que très rare. Une peau de la couleur de l’amour. Louloutte était la petite chouchoute de la famille. Ses parents avaient une grande tendresse pour elle. Il faut dire que c’était la seule femelle de la portée.

C’était un lundi comme les autres, sa mère était allée chercher, seule pour une fois, de quoi nourrir toute sa tribu, mais elle n’est jamais rentrée. Avait-elle été tuée ? Avait-elle été embarquée dans ce lieu dont Louloutte avait souvent entendu les grands dirent de drôles de choses ? La question restait en suspens.

Toutes les nuits, Louloutte rêvait à sa mère. Elle revivait tous les moments où elles allaient ensemble explorer le Mont Pelé, et apporter à sa grand-mère de bons petits plats cuisinés. En fait, elle était la seule de la famille à ne pas se résoudre à la mort de sa mère. Elle était d’une nature plutôt optimiste, et c’est sans doute pour cela qu’elle sentait au fond d’elle que sa mère était encore vivante. Elle était devenue une belle jeune femelle d’un pelage rouge vif hors du commun, très curieuse, et surtout très innocente. Son père redoublait de mise en garde à chaque fois que Louloutte devait partir en bas de la montagne pour visiter sa grand-mère en lui portant quelques petits mets bien délicieux.

C’était un lundi comme tous les autres, jour où Louloutte allait porter à sa grand-mère son plat préféré ; un gigot flageolets qu’elle avait cuisiné elle-même, comme sa mère lui avait appris. Son père bien évidemment ne cessait de mettre en garde Louloutte sur les dangers potentiels qu’elle pouvait rencontrer, et lui recommanda très fort :

– Surtout empreintes bien le sentier habituel, ne t’en éloigne pas, et ne regarde pas dans tous les coins car il te faut rentrer à la tanière avant la nuit tombée !

– Je te promets de ne pas traîner, et de faire pour le mieux, promis Louloutte à son père, avant de lui dire au revoir et de partir.

La grand-mère habitait bien bas dans la vallée à une bonne heure de descente dans une forêt, pas si loin du village. Et lorsque que Louloutte entra dans la forêt, elle se laissa pour la première fois distraire et ne réalisa pas qu’elle avait été beaucoup plus loin que d’habitude. En fait, elle se trouvait non loin de la « Taverne du Petit Chaperon Rouge ». D’ailleurs à peine avait-elle réalisée qu’elle était peut-être allée un peu trop loin, elle vit une vallée bien verte s’ouvrir devant elle. Elle n’avait jamais vu une beauté pareille. Dans un même temps, alors qu’elle était émerveillée, surgit d’un buisson le Petit Chaperon Rouge. Mais Louloutte ne savait pas que cette jeune fille toute de rouge vêtue, ayant un air plutôt sympathique était en réalité une personne méchante. Louloutte n’avait jamais vu d’être humain, et sa nature curieuse lui faisait oublier les recommandations de son père.

–      Bonjour, jolie bête, dit le Petit Chaperon Rouge.

–      Merci à toi et bonjour aussi, dit Louloutte.

–      Comment t’appelles-tu demanda le Petit Chaperon Rouge ?

–      Louloutte, répondit-elle !

–      Et où vas-tu à cette heure si tardive Louloutte ?

–      Chez ma grand-mère !

–      Que portes-tu sous ton beau pelage ?

–      Un gigot flageolets, dit Louloutte. Je dois le porter à ma grand-mère qui n’a plus la force de cuisiner ce genre de plat.

–      Le soleil ne va pas tarder à passer de l’autre côté de la vallée, et la nuit va bientôt tombée. Est-ce loin chez ta grand-mère ? demanda le PCR.

–      Ben ?? Non !! Plus haut dans la vallée, à un quart d’heure d’ici, dit Louloutte un peu désabusée.

Forte de ces renseignements, le PCR (Petit Chaperon Rouge) pensa : « encore une peau fabuleuse qui va rapporter beaucoup d’argent à papa, et nous allons enfin pouvoir partir en vacances à Hawaï cet été, comme il me l’avait promis si je lui trouvais une peau de louve rouge ! En plus si je rajoute à ce butin la peau de la grand-mère qui doit être elle aussi bien rouge, puisque cela se transmet de mère en fille, on va pouvoir se faire un gros paquet de fric ! ». Voilà les pensées du PCR tandis qu’il faisait un bout de chemin avec Louloutte. Puis le PCR dit :

–      Tu sais Louloutte, il est déjà bien tard, et je ne suis pas si sûr que tu ais le temps de porter ce paquet à ta grand-mère, et de rentrer avant la nuit dans ta tanière, car tous les chemins se confondent. Alors je me propose de te t’accompagner jusque chez ta grand-mère avec mon super 4×4 tout terrain qu’a peur de rien. Je te laisserai devant la porte de ta grand-mère !

 

Louloutte était super heureuse, et accepta aussitôt la proposition du PCR. Elle ne savait pas à quoi ressemblait un 4×4, et se disait que cela ferait une belle aventure à raconter à sa grand-mère qui partageait toujours avec elle ses petits secrets. Elle trouvera ça génial grand-mère, c’est sûr !! Quand Louloutte arriva près de l’engin, elle entendît le bruit du moteur qui ne lui était pas étranger, et sentît tout d’abord une odeur vraiment bizarre, désagréable comme celle qui parfois montait, venant de la vallée, jusque dans leur tanière, arrivée les beaux jours. Toutes deux montèrent dans le 4×4 où il faisait bien chaud.

Le PCR proposa à Louloutte un ptit pétard histoire de se détendre. Il faut dire que le PCR était complètement accroc à la drogue, toutes les drogues. Ses parents, eux, du fait de travailler dans la taverne, avaient une forte tendance à forcer sur la bouteille, et pour couronner le tout, son frère finissait ses jours en prison pour avoir soutiré de l’argent en tentant de vendre la Tour Eiffel aux Chinois.

–      Tiens fume c’est de la bonne, dit le PCR.

–      Merci, dit Louloutte, qui peu à peu commençait à rigoler pour un oui ou un non, elle trouvait tout drôle. Oh la la !! ça fait rigoler ton truc là, ah ! ah ! ah !!!! C’est trop chouette, j’adore !!

Même si le PCR conduisait à vive allure, tellement elle était heureuse du butin qu’elle ramenait à son père, Louloutte était morte de rire. Elle n’avait pas peur, au contraire. Les bonds qu’elle faisait sur son siège à cause des obstacles sur la route étaient pour elle comme un manège. En plus le PCR avait mis sa chanson préférée « Happy » (de Pharrell Williams) à fond dans l’engin qui écrasait tout sur son passage d’ailleurs, et Louloutte avait qu’une envie : danser. T’inquiètes ! pensa au fond de lui le PCR, tu as chanté et bien tu vas danser maintenant pour les plus grands couturiers sur les plus grands podiums des capitales du monde entier.

Et oui, la famille du PCR était trafiquant de peau rouge de louve, de la montagne du Mont Pelé. Leur demeure était somptueuse. Enfin ça dépend des goûts ! Il y avait une piscine olympique derrière la maison où les grenouilles avaient fini par en faire leur demeure vu qu’il faisait trop froid dans cette région pour prendre le soleil ; un cours de tennis remplit de feuilles mortes, parce que la famille n’était pas de grands sportifs ; des grosses boules à facettes au plafond ; un grand écran panoramiquum de dingue dernier cri,  pour regarder les matchs de foot, et les films pornos. Bref, la « Taverne du Petit Chaperon Rouge » était peu fréquentable. Ne venait là que les trafiquants de cette fourrure unique au monde qu’ils revendaient à des prix qu’il serait indécent de vous dire. En fait ils fournissaient les plus grands couturiers, dont je tairai le nom qui faisait un tabac avec cette peau de bête.

 

A son arrivée devant la taverne, le PCR fit crisser les pneus du 4×4, elle adorait ça, et hurla à son père :

–      Paaapppaaaaa !! Prends la cage j’ai une bonne surprise, dit le PCR.

–      Bravo ma fifille !! Hiccc ! dit le père en rotant bruyamment sa bière.

Puis ils descendirent le corps de la pauvre Louloutte, au sous-sol dans le ventre de la taverne. Un lieu très sombre, et très propre par contre parce qu’ils gardaient là plusieurs louves au beau pelage rouge qu’ils gavaient pour que la surface de peau augmente, et ainsi ils pourraient en tirer un meilleur prix. Il fallait aussi que leur peau reste bien propre et bien luisante.

Lorsque Louloutte se réveilla peu à peu, elle n’en cru pas ses yeux. Sa mère était là comme si elle l’attendait depuis longtemps elle aussi persuadée qu’elles se retrouveraient. Quelle joie immense pour elles deux, même si ce trou noir leur laissait une sensation qui sentait la mort.

Louloutte qui était une jeune louve plutôt intelligente chuchota à sa mère :

–      Maman, j’ai pris avec moi les champignons, tu sais ceux qui font péter après les avoir digéré et dégagent une odeur nauséabonde ! grand-mère, avant de repartir de chez elle me remplit toujours une petite bourse pour le cas où je me perde, afin qu’on puisse me retrouver à cette odeur bien particulière que nous seuls utilisons ! Alors nous allons toutes en manger. Effectivement au bout d’un temps assez court l’odeur commençait à monter jusqu’à l’étage du dessus, puis plus haut encore, pour finalement envahir toute la maison. Cette odeur était insupportable pour les humains. Elle avait le même effet que les bombes lacrymogènes. Elle faisait pleurer, tousser, brûler la gorge…, Bref, insoutenable !! Obliger la famille du PCR à ouvrir toutes les fenêtres pour faire sortir cette odeur, voilà la brillante intention de Louloutte.

Le garde forestier qui passait par là avec ses compagnons de travail sentirent cette odeur qu’ils connaissaient bien non loin de la taverne.

–       Mais je reconnaitrais cette odeur parmi milles !! Les loups de la montagne du Mont Pelé mangent une qualité de champignon qu’on peut ramasser au sommet de la montagne et que seuls ces animaux sont capables de trouver, dit le garde forestier.

–       Alors c’est qu’ils sont en danger si nous sentons cette odeur. Nous savons bien qu’ils sont protéger car très recherchés par les trafiquants de fourrures. Je pense que nous tenons là une piste, dit un acolyte du garde forestier.

Ils suivirent l’odeur grâce à leur nez bien entraîné pour arriver finalement à la « Taverne du Petit Chaperon Rouge » dont ils connaissaient la mauvaise réputation, mais ne fréquentaient pas. Là, ils prirent leur fusil à seringue somnifère, et finirent par endormir toute la famille du Petit Chaperon Rouge. Ils descendirent un long escalier jusque dans le ventre de la taverne, là où l’odeur les menait pour voir quelque peu affaiblies toutes ces louves capturées, et prêtes à être dépecées. La mère de Louloutte connaissait bien le garde forestier, car elle s’avait qu’ils étaient là pour les protéger et les délivrer. Les louves une fois dehors respirèrent un grand coup et partir rejoindre leur foyer qui ne les attendaient plus d’ailleurs. Ne restait là que Louloutte et sa mère qui avant de partir mirent le feu à la taverne jusqu’à ce qu’elle disparaisse dessous les flammes.

 

Tous les trois, Louloutte, sa mère et le garde forestier étaient bien contents. Le garde embarqua la famille du Petit Chaperon Rouge pour les conduire en prison pour perpette. Louloutte et sa mère mangèrent le gigot flageolets avec appétit.

Mais pour ce qui est de Louloutte, elle se jura : « jamais plus de ta vie tu ne quitteras le chemin pour courir dans la vallée, quand ton père te l’a défendu. Mais, j’ai bien fait d’écouter mon intuition qui m’a dicté aujourd’hui de prendre les champignons de grand-mère ce que je ne fais jamais d’habitude. Puis je suis bien contente aussi d’avoir goûté le feu d’artifice, Heu ! non !! je veux dire le pétard ! Maintenant je sais pourquoi c’est interdit ! ».

Gueule de loup et corbeaux noirs

Il était une fois une source une origine oubliée effacée dans la mémoire des ancêtres
Il était une fois un ruisseau originaire de cette source qui devint une rivière puis un fleuve
Un fleuve gigantesque qui parcourait une terre immense
Le peuple du fleuve avait vécu sur ses rives des temps incommensurables
Les ancêtres de l’eau et de la terre avaient oublié l’origine du fleuve parce qu’il était grand dans le temps et l’espace
La source l’origine s’était perdue

La Déesse-mère « la terre » n’en finissait pas de s’étendre pour accueillir en son sein l’étreinte de son amant « eau »
Depuis cette étreinte qui paraissait atemporelle les ancêtres vivaient dans l’enchantement de la puissance
de Déesse-mère

Ils ont vu tant d’univers se faire et se défaire par le rituel « des cycles » que le « Maître des ancêtres » célébrait à
chaque passage d’un monde à l’autre
Les ancêtres vécurent ainsi en harmonie entre « terre » et « eau » un nombre infini ‘d’ères cosmiques que le grand-fleuve traversait

Cependant seul « le Maître des ancêtres » connaissait la prophétie
voici ce que disait la prophétie

Quand les corbeaux noirs envahiraient le ciel au point de répandre une nuit épaisse sur le fleuve
Alors un grand loup avec une énorme gueule arriverait des profondeurs constellées et engloutirait le fleuve
pour étancher sa soif
La Déesse-mère perdra sa puissance et les ancêtres l’enchantement
Et les descendants devront attendre le départ du grand loup

Pierre

La coquille d’oeuf et l’indien

Une jeune femme à la peau blanche comme une coquille d’œuf était assise sur une pierre. Elle attendait. Une jeune femme dont elle ne vit que le dos et la longue crinière noire passa rapidement devant elle et murmura en s‘éloignant : « je démissionne ». La jeune femme à la peau blanche comme une coquille d’œuf se leva puisqu’il fallait y aller. Elle portait un pantalon et des bottes d’équitation. De toute façon, pensa-t-elle je ne vois pas pourquoi les autres feraient les choses à notre place. Elle songea alors aux mondes passés où jadis elle avait vécu. Dans ces mondes-là on allait chercher soi-même sa monture au pré. Arrivée devant les fils barbelés, elle écarta sans peine deux d’entre eux et se glissa entre les deux fils pour entrer dans le pré. Un corbeau noir perché sur un arbre s’envola pour ne plus jamais revenir en direction des marais. Arrivée à l’autre extrémité du pré, elle dû à nouveau écarter deux fils de fer barbelés pour se glisser dans un second pré. Un vautour perché sur un piquet laissa tomber ses yeux morts sur elle. Elle songea alors à la chance qu’elle avait eu d’avoir appris , depuis toute petite, à écarter les fils de fer barbelés afin de se glisser dans les prés parsemés de pâquerettes blanches et de coucous jaunes. Quand j’étais petite lui racontait sa mère, je faisais comme toi, je me sauvais dans les prés et je déchirai ma blouse en passant les barbelés. Les accros faisaient un grand L dans le dos et en rentrant je recevais en prime une grande claque dans la gueule puis je restais tout le reste de l’année avec ma blouse reprisée. Laissant à sa mère et sa grand-mère la honte et la culpabilité qui se dissimulaient si mal sous les stigmates des blouses d’écolière, elle poursuivit son chemin. Elle arriva alors devant un pré rectangulaire encadré de  haies sur trois côtés seulement dont le tapis d’herbe au vert profond posé sur la terre grasse apaisa ses yeux et son esprit. Elle fronça les yeux, les chevaux se tenaient à l’autre extrémité du pré. On pourrait toujours courir pour les attraper… à moins que quelqu’un ne les rabatte vers le côté ouvert où elle  se tiendrait, bras écartés, pour leur faire barrage. Mais aurait-elle la force de les arrêter ? L’inquiétude monta en elle. Comme si les forces de la nature obéissait à son esprit, les chevaux s’étaient mis au galop et fonçaient droit sur elle. Tremblante intérieurement de peur elle se planta bras et jambes écartés devant l’ouverture du pré. Se comportant comme des oiseaux craintifs face à un épouvantail, inconscients de la puissance de leur musculature, les chevaux tracèrent une courbe devant elle et repartirent au galop à l’extrémité opposée. Il fallait recommencer. Quand les chevaux foncèrent droit sur elle pour la seconde fois, elle pensa qu’ils pouvaient la renverser comme un fétu de paille et lui passer sur le corps. Sûrement dans un autre monde, était-elle déjà tombée à la renverse sous le choc d’un taureau puissant et furieux. Elle resta bras et jambes écartés devant l’ouverture du pré. A sa grande surprise, les deux chevaux s’arrêtèrent pile, devant elle. L’un deux, avait un poitrail imposant qui lui arrivait à hauteur de visage, il avait un port altier, les cheveux attachés et des marques de peinture blanche, semblables à des éclairs, posées de chaque côté de son visage. Il ressemblait à un indien. Le second était gras et mou. Un être mou, tout aussi mou surgi on ne sait d’où lui passa le licol et l’emmena hors du pré. La jeune femme resta face à face avec l’indien qui la dominait de toute sa musculature. Bombant le torse, il avança vers elle en lui disant : « tu es déstabilisée, tu as perdu l’équilibre ». Elle sentit en effet, qu’elle était déséquilibrée et qu’il aurait facilement pu la faire tomber et  s’enfuir. Pourtant il n’en fit rien.

A son réveil, elle se demanda longtemps pourquoi.

Il n’était pas de ceux à qui on passe le licol au cou, il était trop fier pour cela, mais il n’était pas non plus de ceux qui abusent de sa force, il était trop fier pour cela.

Le petit chaperon doré

Le petit chaperon doré
C’était une petite fille toute menue et très timide.
Elle avait un cœur en or et des trésors d’imagination.
Pour ses 7 ans sa mère lui confectionna un chaperon mordoré ravissant
La petite fille sauta de joie quand elle le vit et l’adopta aussitôt .Elle le mettait tout le temps . Jamais un cadeau ne l’enchanta autant..
La petite Marie que l’on surnomma à présent le petit chaperon doré ne se rendit pas compte de l’effet qu’elle suscitait !
Quand elle apparaissait quelque part , elle rayonnait , on ne voyait qu’elle.
Sans s’en rendre compte ,elle qui aimait l’ombre, elle devint une lumière !
Sa mère était ravie de la transformation de Marie à ses dépens.
La mère l’envoya un après-midi chez sa grand-mère lui porter un pot de crème et des biscuits. Celle-ci était faible et ne bougeait pas de son lit depuis quelques jours.
Le petit chaperon doré fut ravie d’aller se promener dans les bois avec son joli manteau .
Cette fois ci elle était seule et n’était pas obligée de courir car sa mère marchait vite. Elle avait toujours hâte d’arriver chez Mère Grand !
Le petit Chaperon doré partit à la recherche des fraises des bois.
Elle en aperçut une et s’aventura à la poursuite d’autres et s’éloigna du chemin.
Puis se fut des boutons d’or qui l’attirèrent, elle en cueillit en pensant à sa Mère Grand.
Absorbée par sa cueillette, elle ne fit pas attention au loup qui la suivait depuis qu’elle était entrée dans le bois .
Il l’aborda d’une voie douce : Où vas-tu joli chaperon doré ?
Habituée à recevoir des compliments depuis qu’elle avait son nouveau manteau elle ne fit pas attention à lui.
Il était déçu ! en général les humains ont peur de moi se dit-il !
Il changea de tactique.
Tu n’as pas peur de te promener dans les bois toute seule ,
Le petit chaperon doré lui rétorqua interloqué :
J’ai mon chaperon doré , je ne crains rien !
Et Ou vas-tu avec ton panier ?
Je me rends chez Mère Grand qui est malade .
Ou habite –t-elle ?
A la lisière de la forêt.
Elle est au lit car malade depuis quelques jours.
Le petit chaperon doré proposa des fraises à ce loup
car, elle trouvait sa compagnie agréable.
Ce dernier pensait qu’il allait se délecter de la grand-mère et du petit chaperon doré.
Tu as bien raison de ramasser des fraises et des fleurs. As-tu vu des champignons sauvages ? et entendu les chants des oiseaux ?
Le bois est plein de surprises à qui sait l’écouter et l’observer.
Le petit chaperon doré pensa que ce vieux loup avait l’air de savoir beaucoup sur la forêt .
Elle s’arrêta pour écouter le chant d’un rossignol. Le loup lui montra des minuscules fleurs clochettes.
Elle était dans l’enchantement total et lui sous le charme de sa naïveté .
Cependant le loup n’oubliait pas son repas.
Ce n’était pas tous les jours qu’il pouvait se repaitre ainsi de chair tendre en dessert.
Il lui dit qu’il devait aller retrouver sa famille et lui dit au revoir.
Le petit chaperon doré déçu de son départ , continua sans lui sa découverte du bois.
Toutefois, la résonance du mot famille prononcé par le loup lui fit penser à sa Mère Grand et elle décida de ne pas trop s’attarder. Elle voulait écouter les oiseaux . Elle cueillit encore quelques fleurs clochettes et revint sur le chemin principal.
Depuis qu’elle portait son manteau doré, rien ne l’étonnait.
Elle arriva à la maison de Mère Grand.
Il lui sembla que tout était différent ! Le portillon du jardin était grand ouvert. Ce n’était pas dans les habitudes de sa Mère Grand. Le petit chaperon doré sur ses gardes , ramassa instinctivement une grosse branche posée à terre.
Elle entra à pas de loup dans la maison. Et à sa grande surprise elle vit le loup ficelé avec une corde sur une chaise !
Il avait l’air furieux et agitait ses membres frénétiquement. La Mère Grand le regardait de son fauteuil à bascule et de l’autre côté de la porte le petit chaperon doré aperçut le chasseur ami de sa Mère Grand, qui se frottait les mains satisfait de ce qu’il venait d’accomplir.
Le petit chaperon doré entra dans la pièce avec son arme furieuse d’arriver après la bagarre.
Déçue de trouver son ami le loup dans cette posture !
Le petit chaperon doré comprit que le loup avait voulu dévorer sa Mère Grand.
Elle en frissonna rétrospectivement et alla câliner sa Mère Grand.
Le loup honteux de lui , ne pouvait regarder le petit Chaperon .
Une fois qu’elle eut son content de baisers, elle se mit face au loup et lui fit une leçon : Monsieur le Loup vous qui m’avez appris tant de choses sur la vie de la forêt, je sais ce que vous comptiez faire de ma Mère Grand et de moi-même. Moi qui vous prenais pour un grand sage !
Je vous donne une chance de racheter votre image auprès de moi et de ma Mère Grand.
Vous avez 2 jours pour nous prouver votre repentance.
Le loup consterné savait être un beau parleur pour obtenir son repas. Autrement il était un simple carnivore.
Il craignait d’en être incapable.
La Mère Grand comprit son désarroi et lui offrit de finir au fond du puits.
Le chasseur de lui envoyer une rafle de chevrotines.
Mais le chaperon doré ne lâchait pas sa proposition. Le loup partit la queue basse réfléchir au fond des bois à son acte de contrition persuadé qu’il échouerait à cette épreuve.
Perdu dans ses pensées noires, il prit un chemin de traverse et se prit dans un piège à loup .

Si j’étais un oiseau migrateur !

Si j’étais un oiseau migrateur !
je serai un Voyageur majestueux, toujours en partance,
Un soupçon de fraicheur et un nouveau départ vers les contrées chaudes
S’annoncerait.
Des mois en Alsace ;
Des mois au Maroc ;
Des mois d’errance.
Et ainsi de suite !
Un Cycle éternel
je vais là où le temps est clément !
Partir et revenir !
Le gout du départ et celui du retour m’habitent
Inconnu et connu sont mêlés.
Peur et non peur !
Je quitte et reviens .
Mon instinct m’indique ma route, guidé par le vent ,
Je me laisse mener .
Délectation de déployer mes ailes , de sentir le vent me porter.
A l’automne , je dois quitter l’Alsace et ses toits de tuile
Des générations de cigogne noires et blanches ont toujours accompli ce rituel,
des clochers des églises alsaciennes aux terrasses des maisons marocaines.
Si j’étais un vautour
Mes plumes grises et sombres et mon aspect repoussant me banniraient J’inspire la fuite ! et la mort !
je me repais des chairs mortes et guette les êtres en décomposition.
J’erre en bande dans des lieux inaccessibles.
Je jouis de ma solitude et de l’effroi que je suscite .
Si j’étais une mouette rieuse
Quel bonheur d’alterner entre mer et air !
De plonger à la recherche de ma pitance et de m’envoler quand il me plait !
J’ai la sensation d’être libre !
La chance de rire quand il me chante !
D’un rire ensorceleur .
Si j’étais un flamant rose
Ma Grâce rosée , provoquerait un éblouissement de beauté .
Ma fragilité étonnerait
Ma délicatesse attendrirait
Si j’étais un oiseau
Je sentirai en moi une frénésie de liberté
Un désir de plénitude m’étreindrait
Minuscule point dans l’immensité .
Des pleurs m’envahiraient venus de nulle part.

Chaperon arc en ciel

Il était une fois une petite fille ; qui  venait de fêter son anniversaire des sept ans , et pour cette occasion sa grand-mère lui avait confectionné un chapeau tissé avec des fils magiques , qui changeaient de couleur selon les résonances avec l’environnement et avec son propre ressenti ; il était brodé d’oiseau qui pouvaient battre des ailes et d’étoiles scintillantes .La petite fille ne pouvait pas voir le jeu merveilleux des couleurs , car la magie n’opérait que quand elle avait le chapeau sur sa tête .

Un matin , c’était un doux matin d’été, limpide , avec quelque chose de fin, transparent, spacieux, dans l’air dansait des senteurs de sable mauve, des effluves de gouttelettes de vitalité et d’aventure , une fraicheur transportait la promesse de chaleur, plénitude et liberté.

Tout était différent , les couleurs , les ombres , la ruelle , l’asphalte , les bordures en pierre du trottoir, la mousse dans l’interstice d’un muret, la poussière ,de hautes herbes, fluides et mouvantes, tout respirait au rythme immense de son propre cœur

Ce matin là , la mère demanda à la petite fille de porter un panier de cerises à grand-mère , et cela aussi avait un parfum de nouveauté , car c’était la première fois.qu’elle allait se rendre seule dans ce quartier de la ville.

Elle était vêtue d’une légère robe d’été bleu ciel et chaussée de fines sandales en cuir rouge , et bien sur , coiffée du chapeau que sa grand-mère lui avait offert, quand elle partit le cœur léger, malgré quelques dernières recommandations de la mère, qui , sitôt tourné au coin de la rue , étaient d’ailleurs totalement oubliées.

Elle avançait au gré de son cœur dans les ruelles de la vielle ville, qu’elle découvrait , curieuse et sensible, et son chapeau prenait les couleurs et textures des ambiances traversées.

Quand soudain , sous le porche du gymnase, surgit le loup aux longues jambes, au longues mains et aux longues dents : « Viens ici , petite , et montre moi ton chapeau, si blanc , qu’on pourrait croire qu’il est couvert de neige fraiche, il est magnifique ! »

La petite fille , contente de toute rencontre , fit un grand sourire au loup et dénoua son chapeau , car elle n’était pas consciente de sa couleur, et voulut voir.Mais dès qu’elle l’enlevât , le charme n’opérait plus , et le chapeau devint on ne peut plus ordinaire.

Elle remit son chapeau , et bien qu’elle trouva le loup très séduisant , commença à le regarder différemment , et du coup tout l’environnement changeait aussi , son chapeau devint jaune-vert terne car elle ressentait de la méfiance mêlé d’une sorte de fierté bizarre.-

Le loup, auquel rien de tout cela n’avait échappé, et surtout pas le fait qu’elle le trouvait séduisant, voulut s’amuser un peu et la regarda au fond des yeux . Aussitôt le chapeau devient rouge-rose et les ailes des oiseaux brodés tremblaient légèrement. Cette fois le loup se sentit si puissant et gonflé d’importance ,que cela irradiait jusqu’au chapeau  , qui devint couleur jaune miel dégoulinant et lourd à porter.

C’est à ce moment là que la petite fille reprit ses esprits , et tandis que le chapeau devint d’une couleur vert émeraude , elle décida de poursuivre son chemin pour apporter le panier de cerises à la grand-mère.

En tournant le dos au loup elle sentit passer en elle une forte vague de colère , ce qui était du plus bel effet sur les couleurs du chapeau , bleu indigo avec des fils d’argent.

Cela lui donna des ailes, et elle arriva rapidement chez grand-mère et lui raconta ses aventures. Quand elle la questionna sur la couleur du chapeau , grand-mère l’emmena dans une vaste pièce , claire et vide devant un miroir et l’invita à s’assoir , observer et voir.

Un long moment après,la petite fille entendit sa grand-mère : « Viens gouter le clafoutis , et ensuite il va falloir rentrer « .

Elle gouta le délicieux clafoutis, préparé avec les cerises apportées , puis embrassa sa grand-mère en lui soufflant dans l’oreille un  » merci  » qui venait du fond de son cœur.- C’est le sourire au lèvres et légère que la petite fille reprit son chemin pour rentrer , avec une pensée pour le loup , qu’elle espérait bien rencontrer prochainement.

 

 

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Le petit chaperon rouge

Il était une fois le petit chaperon rouge comme on l’appelait qui naviguait nonchalamment au-dessus d’un fleuve de lave rouge sustenté par une gigantesque nuée de colibris.
Sur la rive une horde de loups se lamentaient.
« Venez,venez » cria le petit chaperon rouge aux loups effrayés.
« J’ai de la bonne viande fraiche,les colibris vous porteront jusqu’à moi,ils sont mes amis. »
Les loups ne voyaient pas le petit chaperon rouge tant les colibris étaient nombreux.
Ces petits oiseaux par centaines de milliards formaient un kaléidoscope extrêmement dynamique.
Les loups se demandaient si ils ne rêvaient pas.D’un seul coup d’un seul cette énorme masse vivante devint rouge et se confondait aussitôt à la lave du fleuve.
La horde de loups verte de peur recula de mille pattes.
Mais se disaient-ils tous d’une pensée unique,
« De la bonne viande rouge bien fraiche,nous ne pouvons pas laisser passer un tel trésor. »
« N’ayez pas peur,mes amis les colibris formeront un tapis rouge sur lequel vous pourrez venir jusqu’à moi! »insista le petit chaperon rouge.
Le plus vieux des loups,le grand sage se dit innocemment,
« Ma foi cette voix d’enfant est si pure que nous pouvons avoir confiance,
nous qui sommes si affaiblis. »
Le petit chaperon rouge mis les bouchées doubles si je puis dire et ordonna à ses esclaves colibris une danse aérienne géométrisée dont il avait le secret.
Dans une cadence effrénée la nuée cyclopéenne que formaient ces petits oiseaux passait du rouge au vert puis du vert au jaune et du jaune au bleu,du bleu au blanc.
Chaque séquence décalée d’une couleur et toujours plus rapide.
Les loups tétanisés,hypnotisés très vite n’opposèrent plus aucun questionnement au regard de cette situation inédite.
Ils avaient errer longtemps sur cette terre dévastée,assez longtemps pour s’offrir au tapis rouge.
Bien évidemment,point de tapis rouge il y avait,point de viande rouge et fraiche…
Les loups furent tous engloutis par le fleuve de lave rouge en moins d’une seconde accompagnés des rires stridents et satisfaits du petit chaperon rouge.
Sept louveteaux étaient restés à l’écart sur la colline, épuisés;
Ils virent et entendirent le diable rouge et ses colibris négocier la perte de leurs congénères adultes.
Ils se jurèrent qu’ils n’écouteraient plus aucun sage et ne se fieraient
qu’à leur instinct.

Pierre

[consignes d’écriture] Entre oiseaux et loup

Voici les consignes de février. A vos plumes!

1- Le petit chaperon rouge n’est plus rouge mais vert ou jaune ou… (vous pouvez vous inspirer de ce que vous savez sur les énergies de sagesse, les couleurs et les caractéristiques sinon donnez la couleur de votre choix et laissez-vous inspirer par elle). Ré- écrivez l’histoire à partir de cette différence.
Inspirez-vous des étapes du conte pour son déroulement.

2- Le petit chaperon rouge est le prédateur, le loup est innocent. Ecrivez à partir de ce changement une histoire.

3- Quel animal revient le plus souvent dans vos rêves? Racontez un rêve et/ou racontez le sens qu’a cet animal pour vous et ce que sa présence manifeste quand il apparaît. Avez-vous remarqué un lien avec des pensées ou des événements particuliers?

4- A travers l’histoire de vos lignées paternel ou maternel, quel « type » voire « archétype » de père et/ou de mère se révèle?

5- Etes-vous celui ou celle qui,dans votre famille, a transgressé des interdits, quelles en ont été les conséquences?sinon y-a-t-il quelqu’un qui l’a fait?

6- Peur de se perdre, d’être dévoré, exclu, anéanti  etc d’après votre expérience, avez-vous vécu une ou des situations qui vous ont fait vous mettre dans « la gueule du loup ». En quoi une telle expérience peut-elle être initiatique?

7- Si vous étiez un oiseau?

8- Imaginez que votre famille est une famille d’animaux. Reprenez votre génogramme et écrivez spontanément des noms d’oiseaux ou d’animaux qui vous viennent pour telle ou telle personne. Ecrivez une rencontre entre plusieurs.

Lorsque vous avez écrit et que vous souhaitez publier, envoyez-moi un mail pour me prévenir.
Bonne inspiration.
votre dévouée Piou-Piou
wangmo