Résilience

Madame Loth s’est statufiée, Anne de Bruges a fini sur le bûcher, pourtant son âme intuitive régnait au-dessus des mots, des idées, des raisonnements.(La femme au miroir).
Le désastre de la non-résilience collective aura tué Anne de Bruges, désolant. Pourtant un affectif reconnu, travaillé, transfiguré, métamorphosé, peut amener beaucoup plus en amont à la source de l’espace, dans l’instantané lumineux, l’amour inconditionné. Anne de Bruges appelait ce noble état d’être son « amant » que Braindor le moine a recouvert par « Jésus » pour la protéger de l’inquisition mais cela n’a pas suffit.
Cela n’a pas suffit parce que les tendances labyrinthiques sont d’une puissance inouïe au-delà de la vie et de la mort. Et pourtant que sont la vie et la mort dans l’instantanéité de l’espace? Simplement des âmes qui se vêtent et se dévêtent à une vitesse inouïe de leurs habits et de leurs robes de drames.
Le Bouddha a reconnu, réalisé ça sous l’arbre devenu un peu trop célèbre!!! Tous les mythes de tous les temps, de tous les mondes se sont présentés à lui.
Les Ames enchevêtrées dans les fils des filiations, dans les chocs en miroir perdent toute leur vitalité à fuir leur souffrance et donnent en revanche de la puissance aux tendances névrotiques, alors nous invitons le diable à notre table pour un festin d’enfer.
La vie est un outil extraordinaire de métamorphose, de résilience.
Je veux vivre dans cette intelligence bien que je sois conscient d’être très éloigné de cette ultime vibration et de ses résonances bénéfiques pour les êtres.
En l’espace de tous les possibles
Je ferai tout mon possible
Pour rassembler les forces du cœur
Mobiliser les forces d’action
Ici et maintenant

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