Archives de catégorie : Consignes d’écriture

je suis une femme fontaine

Je suis une femme fontaine .

Je me remplis pour me répandre à nouveau.
Je suis les fleuves d’Héraclès, les torrents impétueux d’Afrique et d’Amérique !
Rires et larmes mêlés.
Mon corps vibre ,
revendique son droit d’exister !

Une pensée sombre traverse mon esprit tourmenté ,
et une marée de larmes au creux de moi jaillit !
Une nécessité hors contrôle m’étreint !
Un sentiment de paix et d’épuisement m’habite après le déluge.
Une renaissance .
Vider un océan interne qui jamais ne s’épuise,
se reforme dès qu’il est asséché.
Je suis Eau !

Je suis les pleurs de celle qui n’a pas su s’imposer,
a courbé l’échine.
Ombre trop sage , transparente
Engluée dans une dévalorisation en majuscules.

Je suis les pleurs de celle qui agonise au fonds d’un corps inhabité.
Petite, la révolte a grondé quelques fois puis s’est tue
La petite fille est devenue atone pour des décennies.

Pleurs versés à je ne sais quels Dieux ?
Offrande d’une pureté limpide
Fragilité humaine d’une nudité absolue.

Quelles sont ces exigences divines ?
Cette soif éternelle de larmes humaines.

Les Augias

C’était la fin de l’après-midi la journée était très chaude tous les villageois travaillaient dur dans les champs qui entouraient la commune.
La terre avait donné beaucoup de blé un blé doré riche et abondant les gens de ce village étaient heureux la moisson joyeuse et dynamique.
La fête de la moisson dans quelques jours se promettait d’être luxuriante de rires et de boisson.
On allait danser boire et manger on irait faire des tours de manège les chevaux de bois des Augias arrivaient sur le chemin à l’est.
Dans le crépuscule orangé les deux énormes roulottes des Augias se dessinaient comme une promesse d’enchantement.
Les roulottes étaient tirées chacune par une paire de chevaux de trait des chevaux grands et larges très puissants d’un blanc étincelant.
De leur masse noble ils tiraient les roulottes sans effort et le crépuscule en faisait des dieux orangé suspendus entre terre et ciel.
Barthélémy le père Augias conduisait le premier attelage et Elsa Madame Augias femme de Barthélémy le second attelage. La première roulotte celle de la promesse d’enchantement contenait le manège et ses merveilleux chevaux de bois recouverts d’ivoire.
C’était l’été 1912 les Augias venaient au village chaque été depuis six années ils étaient respectés à la mesure de leur humilité qui n’était pas fausse .
Les Augias étaient originaires des Balkans et leur langue était le Yiddish mais ils avaient appris le patois local avec une aisance surprenante.
Ils avaient trois enfants Samuel David et Abel.
Abel le plus jeune était très réservé tout à l’opposé de son père et de ses deux grands frères qui étaient d’une humeur ludique il ressemblait beaucoup à Elsa sa mère.
Elsa avait un regard profond de l’intérieur de l’ordre du mystère elle n’avait que faire de la surface des choses.
Depuis deux ou trois étés elle avait changé elle n’était plus si avenante.
Les Augias voyageaient perpétuellement par les quatre saisons l’hiver c’était très dur parfois l’argent manquait et il fallait se résoudre à vendre un cheval à la boucherie.
Elsa et Abel étaient meurtris tandis que Barthélémy Samuel et David ne semblaient pas affectés.
L’accueil des villageois fait aux Augias fût des plus chaleureux et aussitôt arrivés sur la place du village on donna eau et fourrage aux chevaux
et embrassades à la petite famille on apporta le pain le vin et la cochonnaille et on parla de tout et de rien.
Barthélémy était ravi Samuel et David faisaient quelques pirouettes sur la terre de la place à l’ombre des platanes gigantesques.
Elsa et Abel paraissaient ailleurs ce qui déplaisait fortement à Barthélémy furieux qu’ils ne répondent pas à autant d’allégresse.
Barthélémy ne voyait que l’utile l’immédiat matériel et ne souciait guère des états d’âmes de sa femme et de son fils Abel ils les trouvait sa femme et ce dernier né grotesques.
Barthélémy ne croyait qu’en son dieu sauveur le plus souvent bouc émissaire et de ce fait tout allait à la grâce ou à la disgrâce de Dieu à point c’est tout.
Elsa avait des visions depuis quelques années et en avait fait part à son mari « foutaises » hurlait Barthélémy tout en noyant sa colère dans le vin.
Elsa qui avait aimé son mari jusque là réalisait son erreur et ressentait la douleur de la trahison.
Elsa savait que son fils Abel était porteur de ses visions qu’il ne traduisait que par des émotions des angoisses qu’il ne pouvait déchiffrer pour le moment.
Un avenir en Hydre de Lerne attendait Abel.
Abel survivrait-il à la charge du monstre?
Elsa était terrifiée doublement terrifiée par l’avenir de son fils et par ses visions qu’elle savait authentiques.
Bien loin profondément de la surface des niaiseux Elsa connaissait à présent l’instantané le superposé de la grande psyché l’historique des êtres et voyait monter l’effroyable haine celle des chevaux déchus.
Le lendemain Barthélémy et toute la petite famille s’affairaient au montage du manège sur la place du village chacun savait ce qu’il devait faire et une journée suffît!
Les dernières charrettes de blé engrangées le soir même les villageois se regroupèrent sur la place pour admirer les chevaux de bois recouverts d’ivoire.
Une petite machine à vapeur transmettait sa force par la complicité d’un savant engrenage au manège ce qui faisait la fierté et la grandeur de Barthélémy un orgue de barbarie associé au souffle de la machine dont les mélodies s’enchaînaient au fil d’un long ruban perforé rendait l’ensemble très attractif.
Aujourd’hui c’est dimanche la fête de la moisson peut commencer après la messe et la bénédiction du blé.
De grandes tables sont disposées sur la place tout autour du manège on a pris soin de tuer le cochon quelques jours avant la fête bien sûr!
Les tonneaux de vin sont roulés au pied d’un platane avec ferveur on peut commencer à manger et à boire!
Barthélémy pousse une manette qui commande l’embrayage de la machine et le manège commence à tourner et l’orgue entame une mélodie!
Bien venus dans la ronde des ancêtres se dit Elsa en donnant les tickets aux heureux élus…
A présent les chevaux de bois tournent une ronde paisible en apparence tout en ascendants et descendants.
D’aucun ne remarque dans les yeux d’Elsa le message des chevaux déchus une haine métallisée d’une puissance de feu inouïe.
Tous ces niaiseux ils ne pensent qu’aux taureaux qui donneront de bonnes vaches laitières.
Elsa s’emporte elle le sait mais sa terreur la domine trop de boue et trop peu de regards intérieurs…
Assurément la surface des choses est reine dans le monde et c’est très bien comme ça cette conception domine les êtres c’est la référence et nul ne doit transgresser cette sainte référence.
Elsa est emportée par l’élan des chevaux de bois qui très vite sentent la sueur du taureau elle pense qu’elle est devenue folle elle se sent très seule abandonnée.
La nuit tombe sur la fête de la moisson la machine à vapeur s’essouffle et l’orgue de Barbarie commence à tituber le manège a emmené ses voyageurs dans la voûte céleste des totems et a imprimé des archétypes dans l’âme innocente des cavaliers émerveillées par l’éclat des chevaux.
« Dépêchons-nous » hurle Barthélémy sur la route qui mène au col de la faucille « il commence à neiger nous devons rejoindre l’Italie avant l’arrivée de l’hiver ».
Elsa est heureuse elle va revoir sa sœur à Rome Abel aussi il aime profondément tante Sarah.
Tante Sarah sait écouté les âmes elle a ce don elle voit l’intérieur du cœur elle sait toutes les larmes du monde et les siennes aussi sa fragilité est sa force.
Sarah a conscience de l’écume des chevaux qui poussent les taureaux dans l’abîme rédempteur tous ceux qui s’opposent à la métamorphose.
Elle sait aussi la saveur parfois diabolique de ce dynamisme céleste exprimé dans une adversité féroce.

Pierre

Le petit chaperon rouge

Il était une fois le petit chaperon rouge comme on l’appelait qui naviguait nonchalamment au-dessus d’un fleuve de lave rouge sustenté par une gigantesque nuée de colibris.
Sur la rive une horde de loups se lamentaient.
« Venez,venez » cria le petit chaperon rouge aux loups effrayés.
« J’ai de la bonne viande fraiche,les colibris vous porteront jusqu’à moi,ils sont mes amis. »
Les loups ne voyaient pas le petit chaperon rouge tant les colibris étaient nombreux.
Ces petits oiseaux par centaines de milliards formaient un kaléidoscope extrêmement dynamique.
Les loups se demandaient si ils ne rêvaient pas.D’un seul coup d’un seul cette énorme masse vivante devint rouge et se confondait aussitôt à la lave du fleuve.
La horde de loups verte de peur recula de mille pattes.
Mais se disaient-ils tous d’une pensée unique,
« De la bonne viande rouge bien fraiche,nous ne pouvons pas laisser passer un tel trésor. »
« N’ayez pas peur,mes amis les colibris formeront un tapis rouge sur lequel vous pourrez venir jusqu’à moi! »insista le petit chaperon rouge.
Le plus vieux des loups,le grand sage se dit innocemment,
« Ma foi cette voix d’enfant est si pure que nous pouvons avoir confiance,
nous qui sommes si affaiblis. »
Le petit chaperon rouge mis les bouchées doubles si je puis dire et ordonna à ses esclaves colibris une danse aérienne géométrisée dont il avait le secret.
Dans une cadence effrénée la nuée cyclopéenne que formaient ces petits oiseaux passait du rouge au vert puis du vert au jaune et du jaune au bleu,du bleu au blanc.
Chaque séquence décalée d’une couleur et toujours plus rapide.
Les loups tétanisés,hypnotisés très vite n’opposèrent plus aucun questionnement au regard de cette situation inédite.
Ils avaient errer longtemps sur cette terre dévastée,assez longtemps pour s’offrir au tapis rouge.
Bien évidemment,point de tapis rouge il y avait,point de viande rouge et fraiche…
Les loups furent tous engloutis par le fleuve de lave rouge en moins d’une seconde accompagnés des rires stridents et satisfaits du petit chaperon rouge.
Sept louveteaux étaient restés à l’écart sur la colline, épuisés;
Ils virent et entendirent le diable rouge et ses colibris négocier la perte de leurs congénères adultes.
Ils se jurèrent qu’ils n’écouteraient plus aucun sage et ne se fieraient
qu’à leur instinct.

Pierre

[consignes d’écriture] Entre oiseaux et loup

Voici les consignes de février. A vos plumes!

1- Le petit chaperon rouge n’est plus rouge mais vert ou jaune ou… (vous pouvez vous inspirer de ce que vous savez sur les énergies de sagesse, les couleurs et les caractéristiques sinon donnez la couleur de votre choix et laissez-vous inspirer par elle). Ré- écrivez l’histoire à partir de cette différence.
Inspirez-vous des étapes du conte pour son déroulement.

2- Le petit chaperon rouge est le prédateur, le loup est innocent. Ecrivez à partir de ce changement une histoire.

3- Quel animal revient le plus souvent dans vos rêves? Racontez un rêve et/ou racontez le sens qu’a cet animal pour vous et ce que sa présence manifeste quand il apparaît. Avez-vous remarqué un lien avec des pensées ou des événements particuliers?

4- A travers l’histoire de vos lignées paternel ou maternel, quel « type » voire « archétype » de père et/ou de mère se révèle?

5- Etes-vous celui ou celle qui,dans votre famille, a transgressé des interdits, quelles en ont été les conséquences?sinon y-a-t-il quelqu’un qui l’a fait?

6- Peur de se perdre, d’être dévoré, exclu, anéanti  etc d’après votre expérience, avez-vous vécu une ou des situations qui vous ont fait vous mettre dans « la gueule du loup ». En quoi une telle expérience peut-elle être initiatique?

7- Si vous étiez un oiseau?

8- Imaginez que votre famille est une famille d’animaux. Reprenez votre génogramme et écrivez spontanément des noms d’oiseaux ou d’animaux qui vous viennent pour telle ou telle personne. Ecrivez une rencontre entre plusieurs.

Lorsque vous avez écrit et que vous souhaitez publier, envoyez-moi un mail pour me prévenir.
Bonne inspiration.
votre dévouée Piou-Piou
wangmo

[Consignes d’écriture – janvier 2014] Le pardon

Voici les consignes de ce mois de janvier 2014 :

1- Regarder dans son génogramme quelles ont été les plus grandes blessures vécues par nos lignées maternelle et paternelle.
Ecrire sur ces blessures en incluant la conscience que vous avez des souffrances endurées.

2- Lever par une lettre de réconciliation une dette transgénérationnelle.(entre deux ancêtres par exemple et qui a eu ou a encore des conséquences dans la vie des descendants).

3- Ecrire une lettre de pardon (rappelant les faits – les torts – les ressentiments), bien sûr vous pouvez déguiser le nom des personnes pour vous sentir à l’aise. L’essentiel est que cela traduise votre ressenti et vos tensions émotionnelles.
Lire cette lettre une fois terminée à haute voix puis écrire l’effet que cela produit sur vous..

4- Inspirez-vous de l’article « la manique de Chiron » sur le blog pour faire l’exercice proposé à la fin en exercice d’écriture plus abouti.

5- Ecrire sur la main qui écrit

6- Ecrire sur ce que vous fait contacter la patience et/ou la douceur? Imaginez jusqu’où vous mènerait leur infini (vous pouvez imaginer des situations inventées ou partir d’expériences que vous avez déjà vécues)

Comme d’habitude, vous pouvez choisir une ou plusieurs consignes ou plusieurs fois la même si cela vous inspire.

Ecrire favorise la prise de conscience, la clarté et la cohérence. Ecrire est oeuvre de soi pour soi et pour autrui. Elle aide à objectiver tout en allant plus loin dans le ressenti et l’analyse. Prenez plaisir à vous découvrir dans l’écriture, créant « sans cire » c’est-à-dire dans la sincérité du coeur.

[consignes d’écriture] créations narratives de décembre

voici les consignes  en lien avec le travail de ce mois :

1- Actualisez « l’hydre de Lerne » dans votre vie, à l’époque que vous voulez, dans le domaine que vous voulez.  Faites le récit d’une situation, relation ou personne qui représente pour vous ce que vous ressentez de ce monstre. Et comment vous avez réussi à « couper quelques têtes » sans qu’elles repoussent ou êtes sur le point de le faire.

2- Racontez un repas de fête. mettez-le en scène comme vous voulez. Soit un repas que vous avez vécu soit un repas que vous imaginez. Vous pouvez parler à la troisième personne, ou à la première, ou décrire la scène en travestissant l’identité des personnages.

3- Si l’un de vos ancêtres, que vous avez connu ou pas, se manifeste avec insistance dans votre esprit lors du travail avec le génogramme, écrivez-lui une lettre en laissant votre inspiration vous guider.

Vous pouvez répondre à une, deux ou trois consignes ou plusieurs fois à la même selon votre inspiration du moment. Sentez vous libre de la forme et du style.

Au bonheur des lectures partagées

wangmo

[Consignes d’écriture] Créations narratives de novembre

PenduVoici les consignes d’écriture vous invitant à de belles créations narratives, fortes, originales et néméennes

1- Vous arrivez dans la clairière de la conscience, vous vous rencontrez les yeux dans les yeux, décrivez ce qui se passe

2- Vous avez tiré une carte du tarot, puis vous avez choisi d’être une carte, faites dialoguer les cartes entre elles ou faites parler leur énergie en résonance de « vous » aujourd’hui. Si vous avez eu tendance à « exclure » la carte tirée, intéressez-vous de près à celle-ci, elle a un important message à vous délivrer, questionnez-la et écrivez.

3- Comme le pendu entre ses deux lignées, décrivez les circonstances de votre naissance en vous documentant sur l’époque de votre naissance, la grande histoire, et celle de la vie de vos parents au moment de votre conception et naissance. parlez à la troisième personne, en parlant d’eux et de vous, comme si vous décriviez une famille vivant à une époque. Retrouvez des faits marquants, des chansons, des ambiances.

4 – Si le mois dernier vous aviez commencé la naissance d’une qualité, vous pouvez intégrer la suite en imaginant la rencontre de cette qualité avec le lion de Némée que vous pouvez nommer autrement.

Ces consignes peuvent être toutes inspirantes ou vous pouvez choisir l’une d’elles, la faire une fois ou la refaire plusieurs fois. Les formes sont libres, textes en prose, poésie, dialogue, lettre etc

Je vous souhaite de belles rencontres avec votre histoire et celles de tous. Mieux nous connaître nous aide à mieux comprendre les autres, à les regarder différemment, à être dans la bienveillance et la connexion d’âme. Wangmo

[consigne d’écriture] De la blessure à la métamorphose

img_5975_1Voici quelques propositions d’écriture destinées à maintenir le lien avec le travail du week-end. Ecrire encourage à ‘éclaircir, à rendre cohérent, à mettre au jour de nouveaux liens, à donner sens même à ce qui semble ne pas en avoir.  Ecrire est affiner son désir de transformation afin de pas rester cloîtré dans la plainte et l’impuissance. Vous pouvez écrire quelques lignes, un texte court ou long, sous la forme que vous souhaitez : dialogue, poésie, lettre, analyse, à la première ou à la troisième personne. Vous pouvez inventer un personnage qui vivra toutes ces aventures au fil des mois… ou autre. Vous avez une totale liberté pour vous reconnecter à votre aventure intérieure.

Ce week-end vous avez pris contact avec l’éveil ou le réveil d’une qualité ou de plusieurs qualités, qui, si elle vivait concrètement dans votre quotidien vous aiderait à résoudre certaines de vos difficultés. Vous avez ainsi éveiller la conscience du héros qui vit en vous et souhaite réaliser sa destinée, c’est-à-dire déployer les robes de ses qualités au quotidien. Par les résonances avec Narcisse, Adonis et la femme squelette, votre vaisseau a pris l’eau, n’est-ce pas? qu’avez-vous vu? ne laissons pas se perdre ces précieuses traces des mouvements subtils qui commencent à se désenchevêtrer au coeur de notre coeur.

Consigne 1 du mois d’octobre : nommez cette qualité, faites en un personnage si vous le souhaitez ou pas, imaginez lui une naissance (comme Narcisse dont la mère est Liriopé, la beauté et le père Céphyse, la rivière qui coule dans un jardin). Narcisse allant au bout de la connaissance de ce qu’il est devra rencontrer la blessure dont il est né, puisque la très belle nymple bleue, Liriopé fut violé par Céphyse. Narcisse, traversant les eaux du Styx se métamorphose et devient fleur. Ou comme Adonis, dont la mère Myrrha amoureuse de son père est obligée, lorsque son secret est révélé, de fuir. Adonis naît alors de la fente de l’arbre qui deviendra ensuite célèbre, la myrrhe. Cette naissance incestueuse l’obligera inconsciemment a toujours vouloir chasser. Vénus, très amoureuse d’Adonis, souffrira de sa perte, lorsque celui-ci sera mortellement blessé par l’énorme sanglier (symbole du monstre qui l’habite) qu’il poursuit. Adonis deviendra anémone (anémos, vent) fleur fragile et vulnérable.

Vous pouvez imaginer, en vous familiarisant avec le langage symbolique, avec lequel les contes et les mythes nous parlent, le début de l’histoire de votre qualité. Cette histoire pourra évoluer par la suite. Ou si votre inspiration est prolifique, écrivez en l’histoire maintenant. La métamorphose vient du fait de rencontrer ce que l’on craint le plus et qui est nécessaire à la connaissance de nous même pour nous libérer et aller plus librement notre chemin de vie.

[consigne d’écriture] Rencontre avec Narcisse

img_5965_1Consigne 2 du mois d’octobre : vous rencontrez narcisse, Adonis ou la femme squelette aujourd’hui. Imaginez le contexte, vous pouvez trouver une mise en scène actuelle et quotidienne, vous inspirer d’un événement ou d’une histoire personnelle, ou imaginer que cela a lieu en rêve. La fin de cette histoire est un conseil donné par le personnage choisi à une question que vous leur poserez à un moment significatif de la rencontre.