Les portes de la présence
A l’occasion du premier week-end de psychologie bouddhiste à Lyon, éclairage sur le mandala de Racines de la Présence et les origines de la souffrance. Le texte est un résumé des fichiers audio qui sont beaucoup plus riches.
Quelles sont les racines des racines ?
Les racines des Racines de la Présence sont multiples : la racine principale est le lien et la rencontre avec la voie du bouddha, l’enseignement traditionnel, essentiellement du bouddhisme tibétain, et la pratique de la méditation.
Des racines culturelles : le mandala des contes et le développement de l’intelligence symbolique, systémique à travers les mythes.
Des racines thérapeutiques : les constellations familiales systémiques et structurelles
Le point commun de toutes ces racines est de permettre d’harmoniser notre Mandala intérieur, celui de notre vie relationnelle, de nous accomplir, d’accomplir les qualités que nous sommes dans cette vie et fondamentalement de laisser rayonner les qualités naturelles de l’esprit du bouddha que nous sommes déjà.
Mandala et harmonie
Le mandala est la vision systémique d’un centre et d’une périphérie, c’est à dire une globalité où nous voyons les liens et relations qu’entretiennent centre et périphérie. Dans l’expérience que nous faisons de nous même, nous aspirons à ressentir une unité, une harmonie, un équilibre entre les différentes dimensions de notre existence. Nous pouvons décrire notre expérience intérieure en tant que corps, parole et esprit.
Ces trois dimensions sont les trois portes par lesquelles nous allons apprendre à transformer nos identifications douloureuses en qualités de présence afin de nous sentir plus heureux, plus serein, plus créatif dans notre vie quotidienne.
Pourquoi ne sommes-nous pas heureux ? Pourquoi notre vie manque-t-elle d’harmonie ?
Nous pensons parfois que d’autres sont heureux parce qu’ils ont tout ce qu’il leur faut et en conséquence tout ce qui nous manque pour l’être. En miroir des autres, nous nous sentons parfois pauvre et peu gâté par la vie. C’est souvent une vision superficielle mais qu’on ne peut s’empêcher d’avoir, c’est humain. Nous sommes mal loti, si les conditions étaient différentes, au sens meilleurs selon des critères variables alors nous serions heureux. Ce n’est pas complètement faux mais ce n’est pas complètement vrai non plus. Il nous est déjà arrivé d’obtenir ce que nous souhaitions, le bonheur au sens d’un état absolu n’est pas resté pour autant.
Le bonheur est dans le pré cours y vite il va filer. Mince il a déjà filé et nous courons toujours ! N’est-ce pas un leurre ? Pouvons nous nous arrêter un peu pour reprendre notre souffle et mieux regarder toute cette question du bonheur ?
Un commentaire
Gertrud Berthet
Merci Wangmo , ça résonne profondément , tout en simplicité et clarté ,lumineuse !!!