Assise sur un tronc d’arbre couché, mon sac à dos à mes pieds, j’écoute un concert merveilleux.

Ni chef d’orchestre ni pupitre

J ai l’impression que tout les oiseaux de la foret dans leur grande spontanéité ce sont donnés rendez-vous autour de moi pour m’offrir ce cadeau emballé dans du papier de soie.

Le décor est magique, rien à voir avec les grandes salles de concert de nos villes qui qui n’ont d’ailleurs rien de désagréables.

Dans ce lieu offert par la nature, c’est une autre dimension que je tente de décrire ici, le temps d’une lecture avec mes quelques mots.

Je tente l’exercice de cette déscription indescriptible.

Sous la voute majestueuse de la canopée le vent et les feuilles se caressent laissant teinter à nos oreilles en éveilles le subtil bruissement soyeux qui pourra receuillir la variété des chants d’oiseaux invisible à mes yeux .

du plus volatil chantant de ses ailes, le moustique, celui qui énerve la nuit en nous empêchant de dormir et qu’on lui ferait bien la peau à ce satané moustique qui rôde aux plis de l’oreille juste au moment où j’allais m’endormir, celui qui nous mets assis, qui agite nos mains parce qu’on voudrait l’écraser, l’attraper, le faire taire, quitte à lui botter la vie.

Dans ce concert il est tout autre ce petit bzbzbbzbzzzzz, il met en couleur le chant des oiseaux au système vibratoire du fond de la gorge.

Chacun son instrument, du plus fin cristallin, aigu, joyeux, léger, qui emporte dans les airs, l’esprit vagabond et curieux, au plus rocailleux, rugueux qui nous ramène dans les racines emmêlées de nos histoires d’humains .

Ici chaque bruit reprend sa place dans le vide de l’air, dans le cycle des saisons.

je suis le témoin discret d’invitation à l’amour et je n’en rougis pas, j’admire cette saison ou la vie reprend ses droits y compris et surtout celui de s’aimer.