Deux semaines plus tôt, je regardais, la glycine de mon jardin, les petites fleurs bleues et blanches, le mimosa, le cerisier du japon avec intérêt mais sans attention démesurée.
Depuis le confinement, mon attention aux fleurs, aux arbres , aux insectes de mon petit jardin est devenue immense ! J’admire, Je découvre chaque plante ! C’est à chaque fois une première fois. Hier j’admirais des minuscules fleurs bleues où un gendarme rouge et noir se faufilait à traves ce champ bleu et vert.
Captivée par ce qui est là !!
J’ai l’impression d’être le simplet des trois plumes .
J’avais un jardin merveilleux que je ne contemplais pas ! Il a fallu cet emprisonnement partiel pour que le redécouvre et lui rendre ses lettres de noblesse !
Il est là et c’est merveilleux !
Les quelques tulipes blanches m’enchantent .
Quel bonheur de voir la nature être.
Chaque jour, je suis en attente d’une nouveauté .J’ai perdu une certains indifférence et gagné une attention démultipliée pour mon jardin trésor !
.Je suis à l’affut des chants des oiseaux. Je me sens remplie d’allégresse quand j’en entends ! L’ordinaire a mué en extraordinaire.
Les chats maraudeurs -le gros roux et le tigré – profitent de l’absence d’humains pour se poser en maîtres du jardin .
Ce manque de liberté partiel m’apprend à apprécier ce que nous avions tout près.
Le souvenir d’une balade en forêt me semble un souvenir merveilleux inaccessible !
Gageons qu’à la fin du confinement nous garderons cet œil attentif et admiratif pour la nature près de soi !
30 mars 2020 at 19 h 58 min
La nature a cela de merveilleux, elle ne nous en veut pas si nous ne la regardons. Elle reste dans sa beauté et sa bonté.
Les éléments de la nature: fleurs, chat, oiseaux, arbres, … semblent revenir à leur juste place. Que c’est bon.
Merci pour ton texte qui nous fait redécouvrir l’essentiel.
Claudine
31 mars 2020 at 14 h 28 min
Le temps se pose devant l’effervescence du printemps. Tout était près, il manquait plus que le soleil et la température. Encore quelques degrés de plus et cela va être un festival !
Merci Catherine.
5 avril 2020 at 9 h 47 min
Dans « les Trois plumes », le simplet est celui qui dans un souffle s’abandonne sincèrement à son impuissance, et s’ouvre ainsi à la beauté et à la richesse du monde ! Quelle belle simplette tu es alors ;0)
Et n’oublie pas hihihihi !! le simplet est celui qui ne retient pas le mal qu’on lui fait !
;0)