Demander pardon pour retrouver en nous un état de paix, se réconcilier.
Se libérer nous même de toutes les mémoires pour retrouver plus d’énergie, pour permettre un changement.
Le pardon se nourrit d’une perception, d’une compréhension différente. Comprendre le lien entre lâcher ses ressentiments qui sont là alimentés, et une tranquillité profonde.
Le processus du pardon peut être assez long. Il demande de prendre conscience et la responsabilité de ce que l’on ressent. La méditation nous aide à lâcher, le travail intérieur nous permet de nous transformer, de lâcher la négativité. Car si les difficultés ne se présentaient pas, nous n’aurions pas l’occasion de nous transformer.
Changer de vision change notre façon de nommer les choses (ex. : dire « je pardonne » met dans une position condescendante, déséquilibrée). Ainsi, plutôt que de « pardonner », nous allons « demander pardon » à la personne qui nous a nui. C’est un retournement intérieur.
Ainsi c’est en nous guérissant nous-même que nous pouvons guérir les autres. Car nous nous libérons de ces rôles de victime et de bourreau.
Par le don de l’abandon, même, du pardon … car il n’y a rien à pardonner, du point de vue du cœur-esprit éveillé.
Les blessures occasionnent rancœur, amertume, colère, la première tendance est à la réaction. Que faire du ressenti qui reste très vif et surtout récurrent et qui nous coupe de notre sérénité ?
Pour symboliser ce moment, et notre reconnaissance pour ce que nous recevons, nous pouvons allumer une bougie, un encens ; peut-être aussi, tenir un journal de gratitude où noter tous ces petits « merci ».