Oser la douceur – Questions réponses

Oser la douceur en résonance avec vos questions et la pratique.
– Même si un amour inconditionnel nous permet d’englober tous les êtres, il existe tout de même des gens qui nous tirent vers le bas, alors que d’autres peuvent être de vrais « amis de bien » ?

Le mot « amour inconditionnel » : qui veut dire sans condition, accueillir l’autre sans condition. Qu’est-ce que nous entendons par « amour » ? Quelle définition avons-nous de l’amour dans notre culture ? Comment bien le comprendre et l’expérimenter ?
Plusieurs formes d’amour selon les grecs antiques : Eros, Philia, Ludus, Mania, Pragma, Philautia, Agapé. Travailler vois comment les besoins (manques, blessures,…) en nous entre dans la relation ? L’être blessé que nous sommes est toujours là. Ces différents aspects blessés de nous être capable de les voir à partir de cet espace accueillant, alors nous sommes capables d’amour inconditionnel. Dans cet espace ouvert de douceur nous n’avons pas peur d’être affecté par l’autre. Le coeur conscient est capable de tout accueillir. La peur nous sépare. Agapé : amour désintéressé, c’est le don, la générosité sans rien attendre en retour. Il est toujours là. Nous pouvons rajouter ce mot dans notre vocabulaire quotidien c’est : Charis la grâce. La grâce de quelqu’un que l’on regarde qui ne sait pas qu’il est regardé. La douceur n’est pas une mièvrerie, c’est un espace ouvert de vacuité, à cette douceur rien ne résister. Cette douceur, cette grâce est un aspect de nous même, comme la pratique de Tchenrézi. Quel bonheur quand vous sentez qu’un animal par exemple est totalement détendu avec vous, et vous fait confiance. La méditation nous aide à nourrir ces qualités déjà là en nous. ça commence par l’attention ensuite on développe une attention à contacter ce qui est déjà en nous, d’où « tourner son regard à l’intérieur ». Souvent ce que nous recherchons c’est le plaisir et fuir la souffrance. Nous n’arrêtons pas d’alterner entre les deux en pensant que ce n’est pas normal que cela arrive. Mais non, les deux plaisir/souffrance fonctionnent ensemble. La souffrance de toutes les souffrances c’est l’attachement à cette nature éphémère ; « ça ne marche pas comme je voudrais que ça marche ! ».  L’importance de savoir entrer en relation, se relier à tous les aspects de soi même en offrant un espace de douceur accueillant qui nous permettra d’être en lien avec tous ces aspects de nous. Cet amour inconditionnel peut tout accueillir, mais cela n’enlève rien à notre discernement, nous restons libres de nos relations, et sentir quand nous n’y arrivons pas, voir en nous ce qui nous limite. L’autre est une part de « moi » que nous le voulions ou pas. Certaines pratiques (Tchenrézi) nous aide à sentir cet espace ouvert de douceur en nous. Le coeur c’est donner le meilleur de nous même et sentir la bienveillance de l’autre. Comme il est dit dans le dharma : « nos ennemis sont aussi nos maîtres ! ». A nous de voir ce que nous comprenons ? Se dire par exemple : qu’est-ce que je comprend dans cette relation ? Les questions nous aident à nous orienter.
Faire la paix avec soi pour faire la paix avec les autres. Ne rien attendre et tout offrir dans le potentiel présent.
Les peurs du vide, de n’être rien, personne. Cette peur est un instinct de survie. La peur du vide c’est quand les choses se déconstruisent à notre insu, comme l’oeil qui ne peut se voir lui-même, nous sommes tellement proches de ce que nous sommes que nous ne le voyons pas, comme le poisson dans l’eau qui ne voit pas qu’il est déjà dans l’eau !
– Une partie de soi est triste, insatiable. Eveiller un espace d’accueille être auto-thérapeute qui peut avoir besoin d’aide, ce que je vous propose dans l’accompagnement.
– Le besoin quasi total et totalitaire de reconnaissance est ‘il en soi un démon? Se demander depuis quand par exemple j’ai ressenti ce besoin de reconnaissance, remonter le temps, en étant dans la patience parce qu’il faudra peut-être le faire et le refaire. Tout ce que nous avons été, parfois remonte à déjà loin, et quand ça se présente à nous.
– Pas évident de se rencontre que nous sommes tout puissant de nous même. La puissance de chacun c’est d’avoir reçu la vie à condition de l’accepter, il n’y a pas de victime. Le terme de puissance est lié à la puissance de s’ouvrir, c’est la conscience de soi même, conscience qu’il y a là quelque chose qui se manifeste. Nous devons prendre soin de notre véhicule d’où la gratitude envers nous même. Il y a un effort à faire vis à vis de soi même pour voir comme nous sommes identifier : Ah enfin j’ai vu ! L’espace intérieur c’est la clarté. La visée de la méditation c’est voir la nature que nous sommes.
– Quelle est la nature de l’esprit ? On dit : que nous sommes bien entraînés quand la pratique vient nous aider à notre insu. Etre attentif à ce qui est ne demande pas d’effort dans le fond. Si nous voulons apprendre à nager il faut persévérer, l’énergie c’est très important.
Aimons nos larmes mes ami-s-es, c’est ce qui nous permettra de garder notre compassion. Nous pouvons honorer nos larmes, notre vulnérabilité.
Le mot « amour » est difficile, il faudrait parfois le remplacer par accueil, douceur.
Pâques veut dire : passage !
Un temps de pratique ensemble : contacter en nous cet espace de bonté, ouvert, accueillant, laisser être, comme si nous nous laissions totalement dissoudre dans cet espace où nous sentons notre coeur respirer la joie, la douceur, la grâce de chaque chose. S’ouvrir à la grâce du monde à l’émerveillement. Le don total absolu, sans attente. Quand je vois tout ce que j’ai reçu, alors je peux donner. Oser offrir ses larmes, c’est peut-être ça l’eau bénite ? Offrir nos rires. Dans certains séminaires que j’ai animés sur la mort il y avait des larmes et des rires. Posons-nous la question à nous même : qu’est-ce que nous voulons vivre vraiment ? Examinons cela. Sentez votre coeur totalement libre dans la douceur. Posons notre main sur notre coeur et offrons ces forces vives comme des rayons qui partent de notre coeur vers tous ceux qui en ont besoin. Dédicace : offrons à tous les êtres la bonté, la douceur.   

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